PKR & TransPKR : Correction de la vision sans découpe

La PKR (PhotoKératectomie Réfractive) et la TransPKR sont des techniques de chirurgie réfractive au laser superficielles utilisées pour corriger la myopie, l’astigmatisme et l’hypermétropie. Contrairement au LASIK, elles ne nécessitent aucune découpe de volet cornéen, ce qui en fait des solutions adaptées aux patients avec cornée fine.

La TransPKR, version 100 % laser de surface permet une récupération plus rapide et un meilleur confort du patient pendant la chirurgie.

En résumé

Anesthésie

Collyres anesthésiants

Intervention

5 minutes par œil

Convalescence

48 à 72h

Qu’est-ce que la PKR et la TransPKR ?

La PKR (PhotoKératectomie Réfractive) et la TransPKR (PKR transepithelial) sont deux techniques de chirurgie réfractive au laser de surface, utilisées pour corriger la myopie, l’astigmatisme et parfois l’hypermétropie. Elles ont en commun de ne pas nécessiter la découpe d’un volet cornéen, contrairement au LASIK. Elle traite la cornée qui est la vitre transparente à la partie avant de l’œil.

La PKR classique consiste à retirer manuellement l’épithélium (la couche superficielle de la cornée), avant d’appliquer le laser excimer sur le stroma pour remodeler la cornée.

La TransPKR, plus récente, est une version 100 % laser : l’épithélium est retiré automatiquement par le laser en un seul passage, sans contact ni instrument mécanique.

Ces techniques sont particulièrement adaptées aux patients ayant une cornée fine, une topographie limite, un œil sec ou pratiquant des sports à risque de choc oculaire (la box en compétition). Elles offrent une excellente précision visuelle, bien qu’elles nécessitent une cicatrisation plus lente et une récupération visuelle progressive par rapport au LASIK.

Déroulement des procédures PKR et Trans PKR chez le Dr Stacy Charpentier

La PKR et la TransPKR sont deux techniques de chirurgie réfractive de surface, proposées pour corriger la myopie, l’astigmatisme ou l’hypermétropie, en particulier chez les patients non éligibles au LASIK (cornée fine, topographie limite, risque de traumatisme oculaire). Dans les deux cas, le laser excimer est utilisé pour remodeler la cornée selon le défaut visuel. Seule la technique de retrait de l’épithélium avant le traitement diffère.

L’intervention est précédée par un bilan ophtalmologique complet : mesure de la cornée, topographie, pachymétrie et évaluation de la stabilité de la correction. Si l’œil est éligible, le choix entre PKR et TransPKR est discuté selon la structure cornéenne, la puissance de la correction à appliquer et la taille de la pupille.

PKR

La PKR (PhotoKératectomie Réfractive) se déroule dans un bloc opératoire dédié à la chirurgie laser, en ambulatoire (sans hospitalisation), sous anesthésie locale par collyres, et dure quelques minutes par œil.

Le patient arrive 15 min avant la procédure et repart directement après, idéalement accompagné(e) car la conduite n’est pas possible le premier jour.

L’intervention se déroule plusieurs étapes :

  1. L’œil est anesthésié avec des collyres
  2. Désinfection de l’œil et des paupières
  3. Les paupières sont maintenues ouvertes grâce à un blépharostat pour éviter tout clignement
  4. Le chirurgien retire l’épithélium à la surface de l’œil par une technique douce et indolore. La vision devient alors floue
  5. Le laser repère votre œil grâce à un eyetracking afin de suivre votre regard, ce qui sécurise la procédure si vous bougez votre œil
  6. Le chirurgien demande au patient de fixer une lumière en face de lui
  7. Le laser excimer corrige le défaut visuel, en quelques secondes sans douleur également
  8. Le chirurgien met en place une lentille pansement afin de diminuer les douleurs post-opératoires
  9. Vous vous relevez de la table d’opération avec une vision encore floue mais déjà plus nette que votre vision sans correction

Cette technique est rapide (moins de 5 minutes par œil) et indolore. La récupération visuelle est progressive sur plusieurs jours. Une sensation de gêne ou de picotement est fréquente les 48 à 72 premières heures.

Le Dr Charpentier vous prescrit un traitement local (collyres hydratants et anti-inflammatoires), et vous revoit en consultation pour suivre la cicatrisation.

TransPKR

La TransPKR (PKR transepithelial) est une technique de chirurgie réfractive de surface 100 % laser, utilisée pour corriger la myopie et l’astigmatisme. Contrairement à la PKR classique, elle ne nécessite aucun contact mécanique avec l’œil puisque l’épithélium est retiré par le laser lui-même, en un seul temps.

L’intervention se déroule en ambulatoire, sous anesthésie locale par collyres, et ne dure que quelques minutes par œil.

Le laser excimer est d’abord programmé pour retirer l’épithélium de manière précise, sans outil ni instrument. Une fois cette fine couche superficielle supprimée, le même laser remodèle immédiatement la cornée pour corriger le défaut visuel.

L’intervention est rapide, indolore et se fait sans incision ni découpe, ce qui en fait une technique particulièrement douce et sécurisée.

À la fin de l’opération, une lentille pansement est placée sur l’œil pour protéger la cornée pendant la cicatrisation. La vision s’améliore progressivement en quelques jours, avec parfois une sensation de gêne ou de picotement temporaire. Un traitement par collyres est prescrit, et des consultations de suivi sont organisées pour surveiller la cicatrisation et la stabilité visuelle.

La TransPKR est une solution idéale pour les patients recherchant une technique sans contact, sans volet, avec un excellent profil de sécurité et de précision.

Indications : qui est éligible à la PKR et TransPKR ?

La PKR et la TransPKR sont particulièrement indiquées chez les patients non éligibles au LASIK, notamment en cas de cornée fine, de topographie discrètement irrégulière, de sécheresse oculaire ou de risque de traumatisme oculaire (sports de contact, métiers exposés).

Elles conviennent aux personnes présentant une myopie légère à modérée, un astigmatisme ou une hypermétropie faible, avec une correction stable depuis au moins un an.

Le PKR corrige efficacement :

  • la myopie jusqu’à -7D
  • l’hypermétropie jusqu’à +4D
  • l’astigmatisme jusqu’à -3D

Ces techniques sont également recommandées chez les patients souhaitant une solution sans découpe cornéenne ou qui ont une appréhension particulière au contact du laser avec leur œil.

PKR et TransPKR : les avantages et inconvénients

La PKR et la TransPKR sont deux techniques efficaces de chirurgie réfractive de surface qui ont pour principal avantage de n’impliquer aucune découpe de volet cornéen, ce qui diminue le risque de sécheresse oculaire post-opératoire.

La TransPKR, plus récente, offre en plus l’avantage d’un traitement 100 % laser, sans contact, rendant la procédure plus confortable avec une récupération visuelle plus rapide. Ces deux techniques sont également moins invasives et comportent un faible risque de complications mécaniques liées au volet cornéen du LASIK.

En revanche, leurs inconvénients principaux résident dans une récupération visuelle plus lente que le LASIK, avec une gêne post-opératoire plus marquée les 2 à 3 premiers jours.

La vision peut mettre plusieurs semaines à se stabiliser, et une douleur transitoire est parfois ressentie dans les heures suivant l’intervention. Enfin, la période de cicatrisation nécessite une surveillance attentive et un traitement local rigoureux car le risque principal est l’infection post-opératoire, bien que très rare (<0,03%).

Le Dr Stacy Charpentier vous aidera à choisir entre PKR, TransPKR et LASIK en fonction des paramètres de votre œil, de votre activité et de vos attentes visuelles.

Effets secondaires possibles

La PKR et la TransPKR sont des techniques sûres et bien maîtrisées de chirurgie réfractive, mais comme toute intervention, elles peuvent entraîner des effets secondaires transitoires, généralement bénins et bien pris en charge.

Parmi les effets les plus fréquents :

  • Douleurs ou gêne oculaire dans les 24 à 72 premières heures, souvent décrites comme une sensation de sable ou de brûlure, plus marquées qu’après un LASIK
  • Vision floue après la PKR ou fluctuante pendant les premières semaines, avec une récupération progressive sur deux mois
  • Sécheresse oculaire temporaire, nécessitant l’instillation régulière de larmes artificielles
  • Photophobie (gêne à la lumière) et halos lumineux transitoires, fréquents en phase de cicatrisation
  • Apparition possible de voile cornéen (haze), généralement modéré, régressif et prévenu par un traitement anti-inflammatoire adapté
  • Régression partielle de la correction dans de rares cas, pouvant nécessiter une retouche laser à distance et ce d’autant plus que le traitement est important
  • Infection de la cornée exceptionnelle (<0,03%)

Ces effets sont le plus souvent réversibles et font partie intégrante du processus de guérison. Le suivi post-opératoire régulier permet d’anticiper, traiter et surveiller efficacement chaque étape de la récupération.