FAQ – Chirurgie réfractive
Cette section répond aux principales questions sur la chirurgie réfractive : indications, techniques utilisées, déroulement de l’intervention et récupération visuelle.
Généralités sur la chirurgie réfractive
Pourquoi se faire opérer en chirurgie réfractive ?
Se faire opérer en chirurgie réfractive permet de réduire ou supprimer votre dépendance aux lunettes et lentilles de contact, en corrigeant efficacement la myopie, l’hypermétropie, l’astigmatisme et la presbytie. Vous bénéficiez ainsi d’une meilleure qualité de vie avec une vision naturelle retrouvée. Elle améliore la qualité de vie, notamment dans les activités sportives, la vie professionnelle et le confort quotidien. Elle répond aussi à des besoins esthétiques et à l’inconfort croissant lié au port de lentilles. Rentable sur le long terme, elle évite les coûts récurrents de renouvellement de lunettes. Enfin, elle peut être décisive pour accéder à certains métiers soumis à des exigences visuelles strictes.
Est-ce que la chirurgie réfractive est douloureuse ?
Non, la chirurgie réfractive n’est pas douloureuse. Elle est réalisée sous anesthésie locale par gouttes, ce qui rend l’œil insensible pendant l’intervention. Vous pouvez ressentir une légère pression ou un inconfort temporaire, mais jamais de douleur réelle.
Après l’opération, surtout en PKR, une sensation de brûlure ou de sable dans l’œil peut survenir pendant quelques jours, bien contrôlée par les collyres et les antalgiques. Avec le LASIK ou le SMILE, les suites sont généralement peu gênantes et la récupération plus confortable.
Est-ce qu’on opère les deux yeux le même jour au laser ?
Oui, en chirurgie réfractive au laser (LASIK, PKR ou SMILE), les deux yeux sont généralement opérés le même jour. Cela permet une correction symétrique, une récupération plus rapide et un suivi simplifié.
L’intervention étant rapide, indolore et bien maîtrisée, il n’y a généralement pas de raison médicale de séparer les deux yeux. Toutefois, dans certains cas spécifiques, le chirurgien peut recommander d’opérer un œil à la fois en fonction du bilan.
Quelle technique de chirurgie réfractive choisir si je suis très stressé(e) ?
Il est normal d’être stressé avant une chirurgie des yeux, mais les techniques actuelles sont sûres et bien tolérées. Le LASIK est souvent recommandé aux patients anxieux : rapide, indolore et peu impressionnant visuellement. La PKR est plus simple techniquement, mais la récupération est plus longue et douloureuse, ce qui peut être inconfortable pour les plus sensibles. Le SMILE demande plus de coopération, donc moins adapté aux très anxieux. Les implants intraoculaires (ICL ou multifocaux) sont aussi bien tolérés psychologiquement, surtout si le patient n’est pas éligible au laser.
Aptitudes professionnelles et chirurgie réfractive : un atout pour certains métiers
La chirurgie réfractive peut faciliter l’accès à des carrières réglementées exigeant une bonne vision sans correction, comme l’armée, la gendarmerie, les pompiers, les pilotes ou certains postes médicaux. Chaque métier a ses propres critères, souvent basés sur des textes officiels, et impose un délai de stabilisation après l’intervention. Le LASIK, la PKR ou le SMILE peuvent permettre de satisfaire ces exigences, à condition d’un bilan ophtalmologique complet. Il est essentiel de ne pas se faire opérer trop tôt et de vérifier les conditions précises auprès de l’administration concernée.
Chirurgie réfractive pour les pilotes de ligne
La chirurgie réfractive peut être compatible avec la profession de pilote de ligne, mais elle est encadrée par des réglementations strictes. Les normes visuelles imposées par l’EASA exigent une acuité visuelle parfaite, sans complications postopératoires comme la sécheresse ou les halos. Une stabilité de la vision et une évaluation médicale approfondie sont indispensables après l’intervention. L’aptitude dépend du type de chirurgie et des résultats individuels. Il est essentiel de consulter des experts en médecine aéronautique et de rester informé des évolutions réglementaires.
Est-il possible d’avoir une chirurgie réfractive après 50 ans ?
Oui, il est tout à fait possible de bénéficier d’une chirurgie réfractive après 50 ans, à condition que le bilan ophtalmologique soit favorable.
La correction est simplement adaptée à votre âge et à vos besoins visuels (notamment la presbytie, qui apparaît naturellement après 45 ans).
Quelles options de chirurgie réfractive après 50 ans ?
- PRELEX : remplacement du cristallin clair par un implant multifocal ou EDOF, pour corriger la presbytie + myopie/hypermétropie/astigmatisme
- Implant phake ICL : en cas de contre-indication au PRELEX
- Chirurgie laser des yeux par LASIK, SMILE ou PKR avec monovision : un œil pour la vision de loin, l’autre pour la vision de près (cas sélectionnés de patients myopes)
- Chirurgie laser des yeux par presbyLASIK : chaque œil est traité pour la presbytie par un traitement multifocal
Le bilan pré-opératoire personnalisé (état du cristallin, cornée, pupille, attentes visuelles) permet de déterminer la technique la plus adaptée à votre profil visuel après 50 ans.
La chirurgie réfractive est-elle couverte par l’assurance maladie / la sécurité sociale ?
En France, la chirurgie réfractive (LASIK, PKR, SMILE, ICL) n’est pas prise en charge par l’Assurance Maladie / sécurité sociale , car elle est considérée comme une chirurgie de confort. Elle vise à corriger un trouble visuel sans raison médicale urgente.
En revanche, certaines mutuelles / complémentaires santé peuvent proposer un remboursement partiel ou un forfait spécifique(souvent entre 300 € et 1000 € par œil), selon le niveau de garantie.
Ce que vous pouvez faire :
- Vérifiez votre contrat de mutuelle ou contactez votre conseiller
- Demandez un devis détaillé au chirurgien pour l’envoyer à votre complémentaire santé
Éligibilité & bilan préopératoire
Comment savoir si je suis opérable au laser des yeux ?
Pour savoir si vous êtes opérable au laser des yeux, une consultation préopératoire détaillée est indispensable. Des examens spécifiques tels que la topographie cornéenne, la pachymétrie (mesure de l’épaisseur cornéenne) et un examen oculaire complet permettent d’évaluer votre éligibilité à cette chirurgie.
J’ai été traité(e) par Roaccutane, suis-je opérable en chirurgie réfractive ?
Le Roaccutane peut provoquer une sécheresse oculaire durable et affecter la cicatrisation, ce qui doit être pris en compte avant une chirurgie réfractive. Il est recommandé d’attendre au moins un an après l’arrêt du traitement avant d’envisager l’intervention. Un bilan ophtalmologique complet est indispensable pour évaluer l’état des yeux. Il faut informer le chirurgien de tout antécédent de Roaccutane pour adapter la prise en charge. Ce traitement n’est pas une contre-indication, mais nécessite une vigilance particulière.
Pourquoi dilater les pupilles avec Skiacol lors du bilan préopératoire de chirurgie réfractive ?
Dans certains cas, le Dr Stacy Charpentier peut recommander un examen de la réfraction sous Skiacol, un collyre utilisé pour dilater temporairement les pupilles et bloquer l’accommodation (l’effort visuel naturel pour voir de près).
Cette étape est particulièrement utile pour :
- Affiner la mesure de la correction réelle, notamment chez les jeunes patients ou en cas de suspicion de sur-accommodation (hypermétropie masquée)
- Éviter les erreurs de mesure, qui pourraient fausser le choix de la technique ou de la puissance à corriger
- Stabiliser la réfraction et révéler une éventuelle différence entre la correction « avec effort » et la correction « au repos »
- Examiner le fond d’œil et évaluer la rétine périphérique, surtout en cas de forte myopie
La dilatation est transitoire (quelques heures), peut entraîner une vision floue de près et une sensibilité à la lumière, mais elle est indolore et permet une évaluation complète de l’œil dans les meilleures conditions.
Je suis myope et astigmate : suis-je opérable en chirurgie réfractive ?
Oui, si vous êtes myope et astigmate, vous êtes très probablement opérable en chirurgie réfractive, à condition que le bilan pré-opératoire soit favorable.
La myopie s’opère efficacement au laser jusqu’à -10D et l’astigmatisme jusqu’à -4D. Plus la myopie est élevée, plus l’astigmatisme doit être faible pour être opérable. Au-delà de ces limites, les implants phakes sont une solution efficace pour traiter la myopie et l’astigmatisme.
Je suis hypermétrope et astigmate : suis-je opérable en chirurgie réfractive ?
Oui, si vous êtes hypermétrope et astigmate, vous êtes très probablement opérable en chirurgie réfractive, à condition que le bilan pré-opératoire soit favorable.
L’hypermétropie s’opère efficacement jusqu’à +6D et l’astigmatisme associé jusqu’à -4D. Au delà de ces limites, les implants phakes sont une solution efficace pour traiter la myopie et l’astigmatisme.
Les implants phakes sont une solution efficace pour traiter la myopie et l’astigmatisme qui ne peuvent être traités par d’autres moyens.
Je suis myope et presbyte : suis-je opérable en chirurgie réfractive ?
Oui, si vous êtes myope et presbyte, vous êtes très probablement opérable en chirurgie réfractive, à condition que le bilan pré-opératoire soit favorable.
Plusieurs options existent selon votre profil :
- Chirurgie réfractive laser (LASIK ou PKR ou SMILE) avec bascule de vision (monovision) : un œil corrigé pour la vision de loin, l’autre pour la vision de près
- Chirurgie réfractive laser par PresbyLASIK : les deux yeux sont corrigés pour la vision de loin et de près selon un traitement multifocal laser de la cornée
- Implants phakes (ICL) : pour les patients presbytes de moins de 60 ans lorsque le décollement postérieur du vitré n’est pas encore fait et que le risque de décollement de rétine est donc trop important avec une chirurgie par PRELEX
- Implants intra-oculaires multifocaux ou EDOF ou bascule par PRELEX : si vous avez plus de 55 ans et que vous n’avez pas encore de cataracte, on peut envisager une chirurgie type PRELEX (remplacement du cristallin), qui corrige à la fois la myopie et la presbytie
- Implants intra-oculaires multifocaux ou EDOF ou bascule par chirurgie de cataracte
Il existe donc de nombreuses possibilités. Le bilan réfractif personnalisé (topographie, épaisseur cornéenne, pupille, attentes visuelles…) permet de déterminer la technique la plus adaptée à votre profil.
Je suis myope et hypermétrope : suis-je opérable en chirurgie réfractive ?
On ne peut pas être à la fois myope et hypermétrope sur le même œil, car ce sont deux troubles opposés : l’un est lié à un œil trop long, l’autre à un œil trop court. En revanche, il est possible d’avoir un œil myope et l’autre hypermétrope (anisométropie), ou d’être hypermétrope et presbyte. Un mauvais diagnostic peut aussi expliquer une confusion. Un bilan ophtalmologique complet est nécessaire pour clarifier la situation.
Projet de maternité et chirurgie réfractive
Il n’est pas obligatoire d’attendre d’avoir eu tous vos enfants pour envisager une chirurgie réfractive, mais il est important de ne pas se faire opérer pendant une grossesse ou un allaitement. Les variations hormonales peuvent temporairement modifier votre vision et la qualité de votre film lacrymal, ce qui fausserait les mesures du bilan préopératoire et pourrait compromettre le résultat.
Il est donc recommandé d’attendre au moins 3 à 6 mois après la fin de l’allaitement pour réaliser l’intervention, même si vous envisagez une autre grossesse plus tard. Tant que votre correction est stable, votre œil en bonne santé, et que vous n’êtes ni enceinte ni en post-partum immédiat, la chirurgie peut être envisagée sereinement.
Puis-je bénéficier d’une chirurgie réfractive si j’ai une sécheresse oculaire ?
La chirurgie réfractive est possible en cas de sécheresse oculaire, selon sa cause et sa sévérité. Un bilan complet permettra d’évaluer le type de sécheresse, son impact sur la vision et sa réponse aux traitements. Si nécessaire, la sécheresse sera traitée avant l’opération. Des techniques comme le SMILE, la PKR ou les implants ICL peuvent être privilégiées. Ce n’est pas une contre-indication, mais une prise en charge adaptée est essentielle.
Puis-je bénéficier d’une chirurgie réfractive si j’ai déjà eu une autre opération des yeux ?
Une chirurgie réfractive est parfois possible après une autre opération des yeux, selon le type d’intervention précédente et l’état actuel de l’œil. Certaines chirurgies comme la cataracte, le LASIK, la PKR ou même des traitements du glaucome peuvent être compatibles sous conditions. Le chirurgien évaluera la cornée, la rétine, la vision actuelle et les risques liés à l’antécédent. Un bilan complet est essentiel pour déterminer si une retouche est possible et par quelle technique.
Je ne tolère plus mes lentilles : suis-je opérable ?
La chirurgie réfractive peut être une bonne alternative si vous ne tolérez plus vos lentilles, mais elle n’est pas toujours possible en cas de sécheresse oculaire importante. Un bilan préopératoire est indispensable pour vérifier l’état de la cornée, la qualité du film lacrymal et la stabilité de la correction. Cette option est pertinente en cas d’intolérance, d’infections répétées ou de besoin de liberté visuelle. Il faudra arrêter les lentilles avant le bilan pour obtenir des mesures fiables.
Techniques et comparatifs
Correction de la myopie forte : LASIK ou implants intra-oculaire ICL ?
Le LASIK et l’implant phake (type ICL) sont deux techniques efficaces de chirurgie réfractive destinées à corriger la myopie, l’hypermétropie ou l’astigmatisme. Le choix entre ces deux options dépend principalement de votre degré de correction, de la morphologie de votre œil (épaisseur cornéenne, diamètre pupillaire…) et de votre âge.
Le LASIK est la technique de référence pour les défauts visuels légers à modérés, chez les patients ayant une cornée suffisamment épaisse et régulière. Il permet une récupération rapide et une excellente qualité de vision.
L’implant phake ICL, quant à lui, est indiqué chez les patients jeunes (généralement <45 ans) ayant une forte myopie, une hypermétropie élevée ou une cornée trop fine pour le laser. L’implant est inséré sans retirer le cristallin naturel, ce qui préserve l’accommodation. Il offre une qualité visuelle exceptionnelle, et peut être retiré si nécessaire.
Correction de la myopie faible à modérée : LASIK ou SMILE
Le LASIK et le SMILE sont deux techniques de chirurgie réfractive permettant de corriger la myopie, l’astigmatisme et, dans certains cas, l’hypermétropie. Le LASIK consiste à créer un fin volet dans la cornée à l’aide d’un laser femtoseconde, puis à remodeler la cornée en profondeur avec un laser excimer. Cette technique offre une récupération visuelle très rapide, souvent dès le lendemain, avec peu de douleurs post-opératoires. Elle est particulièrement adaptée aux corrections importantes ou complexes. En revanche, la présence d’un volet cornéen peut poser problème chez les personnes pratiquant des sports de contact, en raison du risque (faible) de déplacement du volet en cas de choc, et elle peut parfois induire une sécheresse oculaire.
Le SMILE, plus récent, est une technique dite « sans volet » : un lenticule est sculpté à l’intérieur de la cornée avec un laser femtoseconde, puis retiré par une micro-incision. Cette approche mini-invasive préserve mieux la structure de la cornée et réduit les risques de sécheresse oculaire. Elle est particulièrement indiquée chez les patients jeunes, myopes, et actifs, notamment ceux qui pratiquent des sports à risque. La récupération visuelle est un peu plus progressive que celle du LASIK, mais les résultats visuels à moyen terme sont tout aussi excellents.
En résumé, le choix entre LASIK et SMILE dépend de plusieurs critères : le type de défaut visuel, l’épaisseur et la courbure de la cornée, le mode de vie, et les attentes du patient. Un bilan préopératoire précis permet de déterminer la technique la plus adaptée à chaque cas.
Quelles sont les alternatives à la chirurgie réfractive lorsque je ne suis pas opérable ?
Si la chirurgie réfractive n’est pas possible, plusieurs alternatives permettent d’améliorer la vision : lunettes sur-mesure, lentilles adaptées (rigides, toriques, multifocales) ou traitements médicaux en cas de sécheresse oculaire. Un bilan complet permet de choisir la solution la plus adaptée à votre profil. Une surveillance régulière est recommandée, car une chirurgie peut devenir possible plus tard grâce à l’évolution de votre œil ou des technologies.
Déroulement de l’intervention
Comment fait-on pour ne pas cligner des yeux pendant une chirurgie laser des yeux ?
Pendant une chirurgie laser des yeux, vous n’avez pas à vous inquiéter de cligner des yeux : tout est prévu pour que l’œil reste parfaitement immobile et ouvert tout au long de l’intervention.
Un petit écarteur indolore (blépharostat) est placé pour maintenir vos paupières ouvertes sans effort. De plus, des gouttes anesthésiantes sont instillées pour supprimer tout réflexe ou gêne. Le laser suit en temps réel les micromouvements naturels de l’œil grâce à un système de suivi oculaire ultra-rapide (eye-tracking), ce qui garantit une précision maximale et une sécurité optimale.
Vous restez éveillé, guidé par le chirurgien, et vous ne risquez ni de cligner ni de bouger dangereusement pendant l’intervention.
Que se passe-t-il si je bouge pendant la chirurgie laser des yeux ?
L’idée de bouger les yeux pendant une chirurgie réfractive (LASIK, PKR ou SMILE) inquiète souvent les patients. Pourtant, les technologies actuelles sont extrêmement sécurisées et conçues pour gérer les micro-mouvements de l’œil pendant toute la procédure.
Pendant l’intervention, vous êtes installé confortablement, l’œil est anesthésié par des gouttes, et un écarteur indolore empêche de cligner.
Le laser excimer utilisé pour la correction est équipé d’un système de suivi oculaire (eye-tracker) ultra-rapide, qui :
- Suit les micros-mouvements de votre œil en temps réel
- Ajuste le tir laser automatiquement (plusieurs centaines de fois par seconde)
- Met en pause instantanément si le mouvement dépasse un seuil de sécurité
Ces systèmes sont aujourd’hui si performants qu’ils garantissent une précision optimale, même si l’œil bouge légèrement.
Et si je bouge brusquement la tête ?
Même dans ce cas, le laser s’arrête immédiatement. Il est impossible de « rater » l’opération à cause d’un mouvement involontaire :
- Le chirurgien vous guide calmement tout au long de la procédure
- Vous êtes conscient, mais détendu, et pouvez respirer normalement
- Une sédation légère (calmant oral) peut être proposée en cas de stress important
- L’intervention est très rapide : quelques secondes de laser par œil
Ce que vous pouvez faire pendant l’intervention
- Regarder la lumière de fixation (petit point lumineux)
- Rester détendu : même si vous bougez légèrement, le laser s’adapte
- Suivre les consignes du chirurgien, qui vous parle à chaque étape
Vous n’avez rien à craindre : le système de sécurité laser prend le relais dès que nécessaire.
Combien de temps dure la récupération après une chirurgie réfractive laser ou par implant intra-oculaire ?
La durée de récupération après une chirurgie réfractive dépend de la technique utilisée :
- LASIK : récupération très rapide, vision fonctionnelle en 24 à 48h, stabilisation en quelques jours
- PKR : vision floue pendant 3 à 5 jours, amélioration progressive sur 2 à 3 semaines, stabilisation en 1 à 3 mois
- SMILE : récupération rapide, vision nette en 2 à 3 jours, stabilisation en 1 à 2 semaines
- ICL (implant phake) : vision fonctionnelle en 24 à 48h, récupération complète en quelques jours à 1 semaine
Dans tous les cas, un suivi ophtalmologique est indispensable pour vérifier la bonne cicatrisation et adapter les collyres si nécessaire.
Comment diminuer mon stress avant une chirurgie laser des yeux ?
Il est tout à fait normal d’être stressé avant une chirurgie laser des yeux, mais plusieurs astuces peuvent vous aider à vous détendre :
Conseils pour diminuer le stress avant l’intervention :
- Rassurez-vous les chirurgiens ophtalmologues eux-mêmes se font opérer de chirurgie réfractive, il s’agit d’une chirurgie très sûre qui ne peut pas vous rendre aveugle
- Posez toutes vos questions à votre chirurgien pour bien comprendre le déroulement de l’opération
- Regardez des vidéos explicatives ou témoignages pour visualiser la procédure
- Pratiquez la respiration profonde ou la cohérence cardiaque la veille et le jour J
- Écoutez de la musique relaxante avant l’intervention
- Dormez bien la veille pour arriver reposé(e)
- Si nécessaire, un calmant léger peut être prescrit par le médecin
La chirurgie est rapide, indolore et vous êtes accompagné à chaque étape. Le plus souvent, les patients disent après coup : « C’était beaucoup plus simple que ce que j’imaginais ! »
Risques, effets secondaires et complications
Quels sont les risques de la chirurgie réfractive laser ou par implant intra-oculaire ?
La chirurgie réfractive (LASIK, PKR, SMILE, ICL) est une procédure sûre, mais comme toute intervention, elle comporte quelques risques rares ou effets secondaires possibles :
- Sécheresse oculaire (souvent temporaire)
- Halos lumineux, éblouissements nocturnes
- Sur- ou sous-correction (parfois corrigée par une retouche)
- Régression partielle de la correction avec le temps
- Résultat visuel insatisfaisant (rare, souvent en lien avec une pathologie sous-jacente)
Complications spécifiques selon la technique :
- LASIK : déplacement du volet cornéen
- PKR : opacité cornéenne transitoire
- SMILE : sécheresse réduite mais plus lente précision de correction
- ICL : risque de surpression oculaire, cataracte précoce (rare)
Un bilan pré-opératoire rigoureux et un choix adapté de la technique permettent de minimiser ces risques et d’assurer un résultat visuel stable et satisfaisant.
Quels sont les effets secondaires à court terme de la chirurgie réfractive ?
Dans les jours ou semaines après l’intervention, il est normal de ressentir les symptômes suivants :
- Sécheresse oculaire (fréquente, surtout après LASIK ; généralement transitoire)
- Vision floue ou fluctuante les premiers jours
- Halos lumineux ou éblouissements nocturnes (souvent temporaires)
- Légère irritation ou gêne oculaire
- Sensibilité à la lumière
Ces effets sont attendus et s’améliorent progressivement avec les collyres et le temps.
Quels sont les effets secondaires à long terme de la chirurgie réfractive ?
Les effets secondaires à long terme sont très rares. Ils peuvent être :
- Sous- ou sur-correction : parfois une retouche est nécessaire
- Régression de la correction avec les années (surtout en cas de forte myopie initiale)
- Halos nocturnes persistants (rares, plus fréquents avec certains implants ou pupilles larges)
- Besoin de lunettes avec l’âge (presbytie naturelle après 45 ans)
- Sécheresse oculaire persistante (rare et généralement traitable)
Le bilan pré-opératoire personnalisé permet de limiter ces effets et d’adapter la technique (LASIK, PKR, SMILE, ICL) à votre profil visuel pour un résultat optimal et durable.
Généralités sur la myopie
Myopie évolutive : comment freiner l’évolution de la myopie ?
En premier lieu, une bonne hygiène visuelle est importante. Limiter les activités prolongées nécessitant un effort visuel intense de près, faire des pauses fréquentes lors de l’utilisation d’écrans, et maintenir une bonne posture visuelle peuvent aider à réduire la progression de la myopie. Des séances de rééducation orthoptique peuvent également permettre de relâcher l’effort accommodatif.
Les options thérapeutiques de la myopie évolutive sont :
- L’orthokératologie (port de lentilles de nuit)
- La prescription de verres freinateurs
- La prescription d’atropine microdosée
Pourquoi les myopes voient-ils mieux en plissant les yeux ?
Le myope voit mieux en plissant les yeux par effet trou sténopéique, c’est à dire que le faisceau lumineux incident est ainsi réduit lors de son passage au sein de la pupille, ce qui permet de mieux focaliser sur la rétine. C’est l’inverse la nuit, la pupille est dilatée ce qui démasque les aberrations optiques de l’œil et majore la myopie.
A quel âge survient la myopie ?
La myopie est le plus souvent diagnostiquée pendant l’enfance, entre 6 et 12 ans, et peut s’aggraver pendant l’adolescence. Les jeunes générations sont plus particulièrement concernées par cette myopie comportementale en raison notamment de l’augmentation du temps passé sur les écrans.
La myopie chez les bébés est relativement rare et peut survenir en cas d’anomalie dans le développement de l’œil ou de myopie génétique. A la naissance, les bébés ont souvent une légère hypermétropie car leurs yeux ne sont pas complètement développés. L’œil de l’enfant continue de se développer au fur et à mesure de sa croissance.
La myopie pendant la grossesse ou l’allaitement peut évoluer en raison des changements hormonaux qui le plus souvent sont temporaires et la vision revient à la normale après la naissance ou à la fin de l’allaitement. Toutefois, il est conseillé de ne pas modifier la prescription des lunettes ou des lentilles pendant la grossesse, sauf si les changements sont persistants.
La myopie évolutive de l’adulte concerne les patients après 25 ans. Elle peut être liée à des facteurs génétiques, des facteurs hormonaux, à la fatigue oculaire avec un travail de près ou sur écran prolongé ou à une myopie dégénérative.